samedi 24 février 2018

Portugal et Maroc on su attirer tous les peuples Européens et pas seulement les plus riches ---

Ces deux pays arrivent en tête du hit parade des pays choisis pour l’exil fiscal. 
Ils ont des caractéristiques communes : un climat plutôt agréable, du soleil presque toute l’année, des moyens de transport, des infrastructures et des services de santé de qualité, les liaisons aériennes avec l’Europe du nord y sont nombreuses, courtes et pas trop chères, la main d’œuvre de qualité, ce qui met les services à la portée de tout le monde, et un immobilier dont les prix se sont effondrés avec la crise (plus de 50% de baisse en moyenne sur l'immobilier au Maroc et au Portugal). 
Ces deux pays offrent désormais une exonération quasi totale de l’impôt sur les revenus transférés dans le pays. Mais si l’exilé fiscal ne paie pas d’impôts, il peut conserver le bénéfice de la Sécurité sociale française.

Le fait nouveau depuis un an, c’est que ces contribuables modestes, qui ne sont en général pas soumis à l’ISF, sont touchés sévèrement par la hausse des impôts directs (IRPP, impôts locaux). Ils ont en moyenne 60 ans, et pour la plupart ils sont à la retraite. 
N’ayant plus d’enfants à charge, ils découvrent que l’impôt sur le revenu sans le bénéfice d’un quotient familial commence à peser lourd. Ces contribuables sont des Allemands, Hollandais, Suédois, Belges, Anglais. 
Depuis 2013, ils sont aussi Français. Ils sont aujourd’hui près de 50000 !

Depuis des décennies, et principalement depuis 1982, avec la création de l'ISF, un contribuable français pouvait commencer à réfléchir à une expatriation à partir de 20 millions de patrimoine. La plupart des héritiers de grandes familles (les Hermès, les Peugeot, les Fournier, les Mulliez, etc.), des chefs d’entreprise qui ont vendu leurs affaires, des champions sportifs (dans le tennis notamment) ou des vedettes du show-biz (Aznavour ou Delon) ont émigré à Genève, Bruxelles ou Londres. Il s’agissait pour eux d’échapper tout à la fois à l’impôt sur la fortune, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les successions… 
Il n'y a jamais rien eu d’illégal à tout cela.

Puis dans les 15 dernières années, le seuil à partir duquel il devenait intéressant de quitter la France était tombé aux alentours de 5 millions d’euros (le prix de cession d’un petit hypermarché de province ou d’un très bel appartement à Paris). 
Depuis 2012, les avocats spécialisés acceptent de traiter les dossiers à moins de 2 millions d’euros. Et ils ne manquent pas de clients. Si la météo à Londres, Bruxelles ou Genève paraît trop pluvieuse, on trouvera des villégiatures nouvelles et aussi clémentes fiscalement … Saint-Martin et Saint-Barthelemy aux Antilles, (sauf qu'on doit s’y ennuyer grave), Chypre (mais mieux vaut parler le russe), l’Ile Maurice (mais c’est un peu loin pour les enfants), Singapour et autres --- Le Portugal et le Maroc à 2 heures de Paris ont sû tirer les "marrons du feu" pour attirer tous ceux qui ne veulent pas être trop loin de leurs racines.

Ne ne parlerons pas de toutes "ces sunny places for shadow people", ces endroits au soleil qui ont été inventés pour recevoir les "gens de l’ombre" porteurs de capitaux pas toujours très clairs. Monaco, Antigua, Bahamas, Belize, Panama et bien d'autres … 
N’en parlons pas, parce que les nouveaux pauvres, eux, n’ont rien à cacher. 
Ils veulent seulement préserver de quoi vivre tranquille, jusqu’à la fin de leurs jours. 
Ils ont travaillé toute leur vie active comme commerçants, salariés, cadres moyens ou supérieurs, ou fonctionnaires. Ils n’ont eu ni bonus, ni stock-options. Ils n’ont touché qu'un salaire et ont à présent des retraites moyennes, jamais revalorisées depuis 5 ans et dont le pouvoir ne cesse de s'effriter d'autant plus vite que certains gouvernements (comme celui de France actuellement) font tout pour les "essorer" encore plus par des augmentations de taxes qui, à force, deviennent insupportables pour bon nombre. La France se vide toujours plus, et surtout depuis 2012, mais sans réactions de nos gouvernants malgré des recettes fiscales sur les revenus, toujours en baisse ---


Le ministre de l’Economie marocain explique : "Un couple de fonctionnaires français à la retraite qui touche 4 000 euros par mois, paiera en France 8 000 euros d’impôts directs (IRPP, CSG, Impôts locaux). Avec un capital de 120 000 euros, (le prix d’une chambre de bonne à Paris) alors qu'il trouvera très facilement un appartement de 3-4 pièces confortable à Agadir ou à Marrakech. Avec les économies d’impôts et de chauffage (2000 euros par an), il peut créer deux ou trois emplois de service à domicile, une femme de ménage et un chauffeur. Une vie de château !"
Son collègue du Portugal a mis en place des formules attrayantes depuis 2013 et tient le même raisonnement pour convaincre les Européens du nord à venir s’installer au Portugal, à Lisbonne, Porto, ou au Sud en Algarve. Là c'est une exonération totale d'impôt sur le revenu des retraités du privé (mais pas les fonctionnaires) et un impôt plafonné à 20% pour les actifs de certaines professions recherchées au Portugal (ça c'est de l'immigration bien choisie--- LoL) Mais fiscalement c'est aussi pas d'ISF, pas de droits de succession, des taxes locales immobilières environ 5 fois plus faibles et des charges salariales à 24,75% … et du coup ils débarquent par charter entier ou par Easyjet, Volorea, Transavia, TAP et autres. 
Et pour ça, personne n’oblige personne à acheter un immobilier résidentiel. On peut très bien acquérir la résidence fiscale (RNH au Portugal) en louant un appartement.

Ce phénomène de migration des seniors de l’Europe du nord vers l’Europe du sud est incontournable. Il existe aussi en Amérique du nord : On quitte New-York et Toronto dès qu'on en a les moyens (en argent et en temps) pour s’installer en Floride qui attire les gens du nord avec le soleil et une fiscalité light.
Aux USA, ces mouvements de population n’émeuvent personne parce que tout cela est coordonné. Les institutions fédérales américaines régulent, surveillent et coordonnent les transferts de richesses qui accompagnent les déplacements de la population. Le gouvernement de Washington compense.

En Europe, où il n’y a pas de coordination fédérale, ces transferts de population génèrent des déséquilibres nouveaux. Le nord perd ses activités et son épargne. 
Les Européens n’aiment pas l’Europe, dit-on, et les gouvernements ne font rien qui pourraient les retenir, et depuis 1993 avec le traité de Maastricht, les populations ont parfaitement compris les bénéfices qu’elles pouvaient tirer de la libre circulation et de la monnaie unique. Le problème c’est que cette Europe-là s’est faite sans aucune coordination politique. En facilitant les transferts de population et de richesses, on n’a rien fait pour amortir les transferts de pauvreté et les sources de déséquilibres.

Les populations se déplacent. Les unes descendent chercher du pouvoir d’achat et du soleil. D’autres montent vers le nord pour trouver du travail qui disparaît faute de marché. La seule réponse politique que les politiques sont aujourd'hui capables de donner c’est de céder au protectionnisme et au repliement national. C’est-à-dire tout le contraire de ce que veulent les consommateurs, les épargnants, les investisseurs.

Sources : http://www.atlantico.fr/decryptage/paradis-fiscaux-pour-nouveaux-pauvres-occident-jean-marc-sylvestre-887595.html#tjGYaAWXtHhjQ7Ko.99

jeudi 22 février 2018

Ibiza presque trois fois plus chère que l'Algarve ---

Ibiza, destination la plus chère de la Méditerranée.

Une enquête de La Poste britannique montre qu'un vacancier dépensera presque trois fois plus à Ibiza qu'en Algarve.

Ce qui coûtera au total 66,48 € en Algarve (Portugal) coûtera 90,02 € à Porec (Croatie), 101,29 € à Majorque (Espagne) ou 102,90 € à Corfou (Grèce) et 108,89 € à Sliema (Malte). Mais passera à 132,27 € à Nice ou 134,93 € à Sorrente (Italie), et atteindra 149,19 € à Ibiza.

C'est du moins ce qu'indique la comparaison des prix de dix produits estimés indispensables pour le quotidien des estivants, à savoir un café, une bière, une crème solaire, une bouteille d'eau, un anti-moustique, un déjeuner pour deux, un Coca-Cola, un verre de vin, un dîner pour deux et un journal britannique.

Les efforts des hôteliers pour redorer l'image d'Ibiza et miser sur un tourisme haut de gamme ont payé, au delà de toutes leurs espérances. L'île est passée de refuge hippie à rendez-vous de la jet-set et s'est convertie, ces dernières années, en destination la plus chère du bassin méditerranéen. C'est ce que révèle une enquête effectuée pour le marché britannique. Selon le Baromètre des coûts des vacances, commandité chaque année par La Poste britannique, qui passe au crible 20 destinations européennes du bord de la Méditerranée, passer ses vacances à Ibiza est désormais plus cher que séjourner sur la Côte d'Amalfi (Italie du Sud).


Cette montée en gamme d'Ibiza est due en bonne partie aux efforts de l'administration des Baléares et des hôteliers pour freiner le tourisme de masse vers les îles.
Après avoir lutté contre la crise en cassant les prix, le secteur a en effet décidé ces dernières années de se réorienter vers une clientèle plus sélective, avec l'investissement de quelque 1,5 milliard d'euros sur les quatre îles de l'archipel (Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera) afin de rafraîchir les établissements vieillissants et de les remettre dans la course pour justifier une hausse des prix.  A Ibiza, ils semblent avoir amplement réussi.

Cécile Thibaud

mercredi 21 février 2018

Découvrir l'Algarve en 6 jours ?

Vous avez envie de découvrir la région qui reçoit le plus de visiteurs au Portugal ? 
Vous voulez visiter les lieux touristiques et sortir des sentiers battus pour découvrir une Algarve authentique ?
Ci-dessous, vous allez trouver un itinéraire pour visiter cette belle région en 6 jours, qui vous mènera dans les beaux parcs naturels, les villages authentiques, des randonnées où vous verrez des paysages à couper le souffle et bien plus encore !
  1. Jour 1 – De Bordeira à Odeceixe.
  2. Jour 2 – Du Cap Saint Vincent à Lagos.
  3. Jour 3 – De Silves à Alvor.
  4. Jour 4 – De Carvoeiro à Albufeira.
  5. Jour 5 – De Faro à Tavira.
  6. Jour 6 – De Alcoutim à Cacela Velha.
Lire la suite et profiter de superbes photos sur https://gotoportugal.eu/fr/algarve-itineraire-6-jours/



lundi 19 février 2018

Le Portugal c'est aussi une bonne rentabilité locative.

Le Portugal est devenu une des destinations préférées des Français expatriés. Grâce au statut RNH (résident non habituel), les expatriés retraités sont exonérés d'impôts pendant dix ans à condition de passer au moins 183 jours par an au Portugal et de ne pas y avoir été résident fiscal au cours des cinq dernières années. 
Une mesure très attractive qui s'adresse autant aux retraités fortunés (le pays n'a ni ISF ni taxes sur la succession, des taxes immobilières locales 5 fois plus faibles, des charges sociales à 25%, etc--) qu'aux plus modestes, qui y voient leur pouvoir d'achat démultiplié (+30 % à Lisbonne, + 45 % dans le reste du pays).



Depuis 2013, 25.000 Français se sont installés au Portugal, selon la Chambre de commerce et d'industrie franco-portugaise (CCIFP) et ils sont, chaque année, plus nombreux à franchir le cap. Il s'agit à 80 % de retraités mais aussi d'entrepreneurs (professions libérales, techniciens, architectes, ingénieurs, artistes, professionnels de la santé, etc.), qui bénéficient aussi du statut de RNH et ne sont imposés qu'à 20 % (0% pour les retraités) sur leur revenu généré et perçu au Portugal.
Outre son climat ensoleillé, le Portugal, a de multiples atouts : les prix immobiliers y sont très bas, comparés à ceux de l'Hexagone. Ils s'élèvent en moyenne à 2.500 € / M² (voir beaucoup moins dans certains secteurs) pour les biens de bonne qualité, soit le tiers des standards français. 
Ils sont plus élevés dans le centre historique de Lisbonne : pour des biens neufs ou dans des programmes entièrement rénovés, les prix oscillent à Baixa entre 4.500 et 6.000 euros le mètre carré, ceux du Chiado entre 6.500 et 10.000 euros le mètre carré, alors qu'à Benfica, ils se situent aux alentours de 3.500 euros le mètre carré. Les acheteurs d'aujourd'hui ont de bonnes perspectives de plus-values : les prix dans les centres historiques de Lisbonne et de Porto sont en phase de rattrapage après les baisses des années de crises dues au manque de crédit. « Les valorisations ont été de plus de 20 % pour la capitale et de 17 % à Porto [prix moyen : 1.481 euros par mètre carré] l'année dernière. Les perspectives de 2016 sont aussi très positives », assure Cécile Gonçalves, gérante de l'agence Maison au Portugal. Les nouveaux propriétaires peuvent espérer connaître une bonne augmentation pour les deux, voire trois prochaines années (jusqu'à 10 %), pour ensuite stagner (jusqu'à 5 %), selon les prévisions d'Athena Advisers.

Un marché locatif favorable

Pour l'investissement locatif également, le marché est favorable. Actuellement, il y a une forte demande de la part de nouveaux arrivants, expatriés retraités ou actifs qui souhaitent louer des biens de qualité à Lisbonne, Porto et dans l'Algarve principalement. A Lisbonne, Porto, Coimbra, Aveiro et d'autres villes recevant des étudiants, le marché locatif est également très dynamique. Les rentabilités au Portugal sont bonnes actuellement. Pour des biens dans des zones consolidées et donc sans risque, elles varient entre 3 % et 6 % brut, selon Athena Advisers.
Avant d'investir dans l'immobilier portugais, il convient cependant d'être vigilant sur certains points. En achetant un bien occupé par exemple, il faut s'assurer que le type de contrat de location soit récent, car, dans les anciens, les loyers peuvent être plafonnés avec des prix très bas qui limitent fortement la rentabilité du bien. Il est également vivement recommandé à des investisseurs étrangers d'acheter des logements neufs ou réhabilités : les propriétés anciennes ont souvent des problèmes de structure, de copropriétés inexistantes ou sont en défaut de paiement, et engager des travaux de réhabilitation des parties communes y sera très compliqué.
Il existe également des différences légales : le délai de rétractation n'existe pas au Portugal ou encore les biens y sont vendus en « area bruta » (aire brute), et non en surface Carrez (nette habitable) comme en France. Aussi, il est recommandé de passer par des spécialistes connaissant les spécificités locales ( surtout choisir un bon avocat, parlant français) et qui sauront vous alerter sur des différences pour éviter les surprises. 

Source : https://patrimoine.lesechos.fr


dimanche 18 février 2018

S’expatrier ? Voici les 10 lieux les moins chers où s’Installer ---


C’est le rêve de tout un chacun : échapper au fameux "métro, boulot, dodo" en déménageant dans un endroit si peu coûteux que vous n’aurez presque pas besoin de travailler pour y vivre. Le magazine panaméen Live and Invest Overseas donne des conseils pour réaliser ce rêve. Il vient également de publier la liste des 10 lieux les moins chers où s’installer en 2018
Voici les 3 premiers :


1. Lisbonne (Portugal)
« Il s’agit d’une ville très agréable et de notre grande gagnante européenne », nous confie Kathleen Peddicord. Elle décrit la capitale du Portugal comme « noble et élégante » parsemée de « monuments imposants datant de l’âge d’or des grandes découvertes ».
Selon l’éditrice, Lisbonne ainsi que le reste du Portugal offrent un coût de vie parmi les plus bas d’Europe occidentale grâce à une « situation fiscale très avantageuse » et aux nombreuses bonnes affaires immobilières. Il est possible d’y vivre confortablement avec un budget de seulement 1 100 € par mois, loyer, alimentation et extras inclus. Si vous souhaitez investir dans la pierre, un appartement de 50 m² situé dans l’un des quartiers les moins chers de la ville vous reviendra aux alentours de 75 000 €.
Lisbonne présente de nombreux atouts. Il s’agit d’une ville ancienne avec des constructions en pierre aux couleurs pastel. On y trouve des jardins et des parcs avec de somptueuses fontaines, des rues pavées et des « vues sur mer à vous couper le souffle », ajoute Kathleen Peddicord.

2. Cali (Colombie)  
L’an dernier, Medellín figurait en tête du classement. Cette fois-ci, Cali attire l’attention grâce à ses loyers qui sont 25 % à 30 % moins élevés que ceux de sa rivale colombienne. « Pendant très longtemps, les gens avaient peur d’investir du temps ou de l’argent dans cette ville » selon l’éditrice. C’est ce qui a permis de transformer la ville de 2,5 millions d’habitants située dans la vallée du Cauca en bonne affaire. En prime, Cali est désormais une ville sûre.
Un autre avantage de Cali est qu’elle est située à 1 000 m d’altitude, ce qui rend son climat très agréable. « Il peut y faire chaud l’après-midi, mais le coucher de soleil s’accompagne d’une brise rafraîchissante, précise Kathleen Peddicord. Les matins sont frais et parfaits pour pratiquer des activités de plein air. »
Avec ses boulevards bordés de palmiers, ses rues ombragées et ses nombreux parcs et jardins, Cali est très séduisante. De plus, les Caleños, ses habitants, sont courtois et amicaux. « Ils vous souhaitent une bonne journée lorsque vous les croisez dans la rue et ils sont toujours ravis de discuter avec vous, nous assure Kathleen Peddicord. En vivant dans cette ville, vous vous rendez compte à quel point des valeurs simples peuvent rendre la vie plus agréable. »
Mais quel est le coût de la vie à Cali ? Un couple peut y vivre avec un budget mensuel de 830 €, loyer inclus. Il est possible d’acheter un F4 avec deux salles de bains dans un beau quartier pour seulement 38 800 €.

3. Saint-Domingue (République Dominicaine)
La République Dominicaine connaît une des croissances économiques les plus rapides d’Amérique latine. Sa capitale, Saint-Domingue, est devenue « the place to be ». Fondée en 1496, elle est la plus ancienne ville européenne à avoir été construite en Amérique, son charme est donc authentique. « Les bâtiments du centre ville sont d’un style colonial espagnol classique très sobre et imposant bien que plus raffiné que celui des autres villes de la région », constate l’éditrice.
Vous pourrez apprécier les rues charmantes, l’animation du port ainsi que la ville entière, centre des investissements dans le domaine du tourisme du pays. JW Marriott vient de s’y implanter et Intercontinental et Hard Rock Hotel suivent ses pas. Sur la Plaza de España, il est possible de dîner en terrasse avec vue sur le port. « Durant la période du carnaval, le terminal de croisière accueille un nouveau bateau tous les jours », ajoute Kathleen Peddicord.
L’afflux de touristes en constante augmentation a permis de moderniser les infrastructures qui leur sont dédiées. Dorénavant, on y trouve des restaurants 5 étoiles, des centres commerciaux et des salles de cinéma. Un couple peut y vivre avec un budget mensuel de 1 200 € en comptant le loyer et l’alimentation. 

La République Dominicaine présente un autre avantage majeur, sa politique en matière de séjour et de naturalisation. « Ce pays déroule le tapis rouge à toute personne souhaitant s’y installer », précise l’éditrice.

samedi 17 février 2018

Encore un petit nouveau sur Lisbonne ! Bem vindo David !

Un mois après la dispa­ri­tion de son père, David Hally­day a choisi de mettre le cap sur le Portu­gal. Là-bas, le chan­teur, sa femme et leur fils ont choisi de poser leurs valises à Lisbonne et comptent bien rester sur place pour une longue période.
Depuis la dispa­ri­tion de Johnny Hally­day, le 5 décembre dernier, la grande famille de l'idole du rock français s'est à nouveau disper­sée à travers le monde. Laura a préféré rester discrète, prenant seule­ment la parole publique­ment pour rendre une fois de plus hommage à son père.
Laeti­cia, Jade et Joy ont profité quelques jours du soleil de Saint-Barthé­lémy avant de rallier Los Angeles, où les deux filles sont atten­dues à l'école. Une cité des anges par laquelle David Hally­day est lui aussi passé courant décembre.
Accom­pa­gné de son épouse, Alexan­dra Pastor, et de deux de ses enfants, Emma et Came­ron, le chan­teur a en effet célé­brer le nouvel an sur la côte ouest améri­caine. Cette semaine, il a fina­le­ment dit adieu au pays à la bannière étoi­lée avant de rejoindre l'Europe. Sur le Vieux Continent, le fils de Johnny n'a cepen­dant opté ni pour la France, ni pour l'Angle­terre mais bien pour le Portu­gal.

Accom­pa­gné d'Alexan­dra et de Came­ron, le musi­cien a en effet déposé ses valises à Lisbonne, la capi­tale du pays des Œillets. 
Dans l'une de ses stories Insta­gram, il a ainsi fait ses adieux à Los Angeles avant de saluer sa nouvelle ville hôte. En novembre dernier déjà, le père de famille évoquait l'idée de venir s'instal­ler au Portu­gal. Voilà qui est désor­mais chose faite. Il faut dire que David Hally­day ne débarque pas ici en terrain inconnu. En fin d'année dernière, l'artiste s'était déjà rendu au nord de Lisbonne pour assis­ter à une compé­ti­tion de surf orga­ni­sée par la marque Rip Curl. 
Désor­mais séparé de la France par la seule Espagne, le grand frère de Laura Smet rejoint une longue liste d'artistes inter­na­tio­naux déjà instal­lés dans le pays. Parmi eux, quelques connais­sances telles que Florent Pagny et Eric Cantona. 
Désor­mais bien décidé à se bâtir une nouvelle vie au soleil, David Hally­day est sorti quelques instants de son silence, cette semaine, afin de rendre un ultime hommage à la chan­teuse France Gall, dispa­rue le 7 janvier 2018 à l'âge de 70 ans. « Je ne repen­se­rai jamais assez à ces moments passés avec toi France, cette belle rencontre artis­tique! Quelle belle personne tu as été. »

vendredi 16 février 2018

Le Quad : Une autre façon de découvrir le Portugal ---

ROULER AU PORTUGAL, UN VRAI RÉGAL !

Le Portugal, c'est le pays de Vasco de Gama, qui en 1498 ouvre la première voie maritime vers l’Inde.
Le Portugal, c'est le pays de Cristiano Ronaldo, le sportif le mieux rémunéré au monde en 2016 selon le magazine américain Forbes.
Le Portugal est un régal à la topographie atypique pour les sports mécaniques tout terrain.
Alors quoi de mieux que d’aller faire un tour de 1 000 km au nord de Lisboa près de Porto sur 4 roues basse pression ?
Bienvenue aux Liberty’s Portugal 2017 avec le club Liberty quad 73.
LE CALME DU CAMP DE BASE
« Et si jour tu venais faire un tour avec nous au Portugal, tu apprendrais peut-être à rouler comme ça ? » Au hasard d’une des nombreuses boutades que lance quotidiennement Olivier, le président du club Liberty quad 73, voilà comment je me retrouve dans un avion qui pique du nez vers l’aéroport Francisco Sá-Carneiro de Porto. Et dans cette région nord du Portugal, que des souvenirs positifs… Au printemps 2009, Yamaha Europe y avait organisé la présentation presse du Yamaha 550 Grizzly. Un grand moment à quader plaisir sous d’interminables lignes d’éoliennes, plus habituées à capter les alizés marins de l’océan Atlantique qu’à se faire chatouiller les pieds par des quads ! Aujourd’hui, au camp de base d’Amarante, nous sommes à 60 km Est de Porto. Après une petite virée dans un minibus conduit par Olivier et guidé par Sergio ("renégat d’origine portugaise" et membre du club savoyard), le groupe savoure rapidement l’instant. Une fois les chambres d’hôtes allouées, nous nous retrouvons un verre de vinho verde à la main, assis sous une tonnelle de végétation semi tropicale. On peut dire que la semaine commence bien…
PÈRE OLIVIER
Après une bonne nuit de sommeil et un "p’tit-déj" tout aussi bénéfique, nous nous retrouvons près des machines pour le premier brief. Père Olivier, je trouve que l’appellation lui sied vraiment bien au regard de sa calvitie mourante et de sa mine à l’avenant ! Père Olivier donc nous demande si nous avons bien pris en compte son courriel envoyé il y a plus d’un mois sur les diverses pièces à réviser ou à changer sur nos véhicules. Visiblement, le message a été bien pris en compte quand on voit la fraîcheur générale du parc. Pour Motoservices.com, nous profitons de cette virée portugaise pour effectuer un test longue durée du TGB 1000 LT 2017, à paraître prochainement. Je viens d’ailleurs d’installer un bidon de carburant sur le portage arrière, de contrôler la pression des pneus et des différents niveaux. Flambant neuf, le compteur affiche 4 km !
Alors que tout le monde se prépare comme avant chaque premier départ de rando, Père Olivier prend à nouveau la parole. « N’oubliez pas de rouler responsable aussi bien en ville que sur les petites routes de campagne ou en tout-terrain. Je ne m’inquiète pas, mais un petit rappel ne fait jamais de mal ! Le planning des journées devrait s’articuler sur un départ vers 9 h, pique-nique ou restaurant le midi, divers arrêts suivant les inspirations, pour un retour autour de 18 h ! Et n’oubliez pas que nous ne sommes pas là pour se faire mal. On est là pour passer un bon moment, prendre du plaisir et que tout le monde soit heureux. Alors nous sommes heureux de vous accueillir au Liberty’s Portugal ! » Comme personne ne répond, Père Olivier nous gratifie d’un sourire dont il a le secret avant de sauter sur son 500 Renegade où l’attend déjà sa compagne Julie toute souriante…

DES CHAMPS D’ÉOLIENNES
Après le passage à la station service, comme ce sera le cas chaque matin pour que nous décollions tous avec le réservoir et nos bidons pleins, c’est moins de 2 km plus tard que les pistes s’offrent à nous. Et dès les premières centaines de mètres parcourus, je sens bien que la glisse des quatre roues sera le principal fil rouge de la semaine. Que ce soit sur les single track quads ou sur les voies plus larges, différentes sortes de gravettes s’offrent à nous à chaque freinage, à chaque courbe, à chaque accélération le plus souvent en travers. En solo ou en duo, en quad ou en buggy, il est clair que chacun prend vite ses marques. Et quand les passes deviennent plus techniques, plus étroites à travers les rochers ou dans les forêts, l’adhérence est majoritairement complice. Ici la topographie est visiblement variée. Les reliefs sont légions. Des chaînes montagnes sont tapies de champs d’éoliennes visuellement polluants reconnaissons-le. Et on trouve une multitude de chemin plus ou moins hard, plus ou moins piégeux et donc plus ou moins plaisants. De quoi faire plaisir à tout monde en fait…
NOUS PASSONS RÉGULIÈREMENT D’UNE VALLÉE À L’AUTRE
Et les jours défilent bien trop vite ! Au départ de notre super camp de base, nous pouvons rouler en trèfle, un avantage logistique assez appréciable. Chaque matin, il n’est pas nécessaire de vider sa chambre, de refaire son sac avant de l’attacher sur son quad ou de le coincer dans un véhicule. Et quels plaisirs de se retrouver dans ses marques chaque soir… Le confort de roulage commence peut-être aussi par là ! Surtout qu’en ne prenant pratiquement jamais les mêmes chemins durant 6 jours, excepté la phase station service chaque matin, on prend vite certaines habitudes. Les parcours sont vraiment variés. Nous passons régulièrement d’une vallée à l’autre. Entre celle du rio Tamega et la plus connue du rio Douro par exemple, nous surfons plaisir sur les chaînes de sommets qui les séparent. Sous les éoliennes qui y règnent généralement avec monotonie, les pistes sont par contre souvent caractérielles. Histoire de ne pas se perdre, et surtout de pouvoir rouler à distance respectable de poussière quand le vent est en grève, père Olivier adopte le roulage en tiroir. Une fois l’automatisme saisi, tout le monde savoure. Il est alors plus aisé de profiter pleinement des chemins, comme des paysages. Une intelligente sécurité passive pourrait-on dire, sans connaître la crainte de se perdre qui plus est.
RECOS WRC
Sur cette édition 2017 des Liberty’s Portugal, nous avons la chance de pouvoir rouler sur les pistes du championnat du monde de rallye WRC, deux jours avant l’épreuve. Toutes les voies empruntées lors des chronos sont refaites avec des moyens assez gigantesques : un vrai billard. Imaginez quel pied nous prenons aux commandes de nos machines respectives ! Je ne vous raconte même pas… Bon allez, un peu quand même ! Freinage en glisse des 4 roues, appel, contre-appel glisse en entrée de courbe, accélération de ouf en travers maîtrisés avant la passe technique suivante… Des plaisirs assez dingues, de grands moments ! Et quand on voit ensuite les images à la télé des avions de chasse nommés Sébastien Ogier, Thierry Neuville et Jari-Matti Latvala (les premiers au classement provisoire du championnat du monde), on se dit que ces mecs-là sont tout de même différents… Il est clair en tout cas que nous garderons des souvenirs peu habituels de nos recos WRC !
MORCEAUX CHOISIS !
Yann & Natacha (Can Am 800 Outlander / Martinique)
« Nous sommes déjà venu au Portugal, nous sommes là et nous reviendrons. C’est vraiment superbe ici. Olivier, on le connaît par cœur mais c’est un bon gars (rire !). Les organisations du club sont parfaites. Nous avons la chance avec Natacha de bourlinguer dans plusieurs pays dont la France évidemment. A à nos yeux le Portugal offre le meilleur compromis entre accueil, topographie et diversité des pistes. Pour nous c’est le paradis du quad. » Pour Natacha également les plaisirs sont de mises. « Même s’ils rigolent tout le temps, les organisations d’Olivier ne souffrent d’aucune critique. Et même si un imprévu se présente, avec Sergio ils trouvent toujours une solution. »
Luc (TBG Blade 550 / « haut-Savoyard presque Suisse »)
« L’an passé, cela m’avait vraiment plu. Alors quand Olivier m’a expliqué que nous allions emprunter cette années des pistes et des passes techniques pratiquement toutes différentes, je n’ai pas hésité longtemps. Je doutais un petit peu mais il faut reconnaître que je ne me suis pas trop reconnu justement ! Comme en France, cela devient de plus en plus difficile de rouler, qui plus est une semaine, que l’ambiance des organisations du Liberty quad 73 est toujours excellente, je suis heureux. Ah, juste une petite question importante. Quelle différence y a-t-il entre la Savoie et la Haute-Savoie ? Bin c’est aussi simple qu’évident… C’est le même rapport qu’entre la couture et la haute couture ! Allez, à bientôt sur le nouveau 1000 TGB ! »
Alessandro (Buggy PGO 500 Bug Racer 4x2 / Monza-Italie)
« Ma ! J’ai participé en quad 7 fois à la rando Liberty’s en Savoie et quand j’ai appris qu’il y avait le plan au Portugal cela m’a séduit. J’ai décidé de tenter le coup, mais avec le PGO 500 et je ne regrette pas du tout. C’est super confortable et il y a un partage total avec le passager. C’est beaucoup plus convivial qu’en quad. De plus, j’avais un peu peur que le moteur de 500 cm3 soit un peu léger, qui plus est avec une transmission 4x2, mais je suis surpris. La conduite est différente de celles que l’on a avec un quad, tout comme les sensations, mais au final on se fait tout aussi plaisir. Et comme organisation Olivier est toujours parfaite, je pense aujourd’hui aller rouler avec eux au Maroc. Toujours avec le PGO 500, cela devrait être différent sur les pistes sablonneuses et surtout dans les dunes. »
 - Sergio (Can Am 800 Renegade / Savoie)
« Je fais parti du noyau de base du Liberty quad 73. Comme je suis d’origine portugaise, ça aide. Sur cette rando, Olivier guide et moi je ferme. Pour résumer, je prends de la poussière toute la journée. Ça c’est le coté négatif mais il y a tellement de positif dans nos sorties. Le partage de notre passion  est toujours la source de moments très sympas. »
Julie (passagère d’Olivier Can Am 500 Renegade / Savoie)
« C’est toujours un plaisir de venir rouler au Portugal. Au sein du Liberty quad 73, l’ambiance est saine comme le partage équitable. Chacun fait son boulot avec plaisir et surtout avec passion. C’est important, cela permet de s’échapper la routine quotidienne dans une bonne humeur communicative. C’est important à nos yeux. »
Moon (passagère, TGB Blade 1000 LT / Yvelines)
« Les paysages sont vraiment magnifiques, tout comme les brusques changements de topographie surprennent ! Sur les pistes rapides sous les éoliennes par exemple quand cela va vite, il faut rester bien concentré de la mesure où tout d’un coup on plonge dans la vallée. Les voies deviennent alors plus étroites, plus cassantes, plus techniques et tout d’un coup on retombe sur un axe rapide. En fait, il y a une grande variété de chemins qui se marient très bien au relief. Il faut souligner aussi l’accueil assez génial des Portugais. Ils sont naturels, visiblement optimistes et souriants. »
Lionel (passager du PGO 500, membre du Liberty quad 73 et mécanicien de profession / Savoie)
« C’est toujours un réel plaisir de venir ici. Les machines ne souffrent pas plus qu’en France. Une bonne révision est obligatoire avant. Et si l’on roule intelligemment, pas trop de crevaison. Par contre filtre à air, niveaux et petite révision classique tous les soirs. »
LE CLUB LIBERTY QUAD 73
Base en Savoie, le club Liberty quad 73 organise régulièrement des sorties de deux ou trois jours dans les Alpes, pour de petits groupes d’une dizaine de quads ou SSV. Et tous les ans au mois de juin dans la vallée de la Tarentaise en Savoie, la randonnée Les Liberty’s est la grosse organisation du club avec une centaine de participants répartis en plusieurs groupes de roulage. Mais laissons s’exprimer Olivier le président. « Les Liberty’s, c’est l’exception dans la mesure où nos sorties classiques s’axent autour de 10-12 véhicules maximum. C’est important à nos yeux. Il faut savoir garder un esprit de convivialité, de partage pour mieux vivre notre passion. Au mois d’août nous organisons la rando des Sommets des Alpes. Au départ de Modane dans la vallée de la Maurienne, nous partons rejoindre Monaco en passant par l’Italie. C’est l’ancienne route des transhumances comme on disait là-bas. Plus tard en saison, il y a aussi une semaine au Nord de l’Espagne dans le désert des Bardenas. On se croit parfois dans le Colorado-USA ou au nouveau Mexique sur des pistes façon courses Baja. Sur cette sortie, nous roulons en itinérant, avec un changement d’hébergement quotidien, pour une boucle d’environs 1 000 km sur six jours. Un 4x4 avec plateau s’occupe des sacs et sert de véhicule d’assistance. En ce moment, nous préparons pour mars 2018 un tour au Maroc. Comme nous y sommes déjà allé plusieurs fois entre nous, nous connaissons les coins sympas du Sud marocain, les dunes de Zagora évidemment mais aussi d’autres coins moins connus et bien loin des plans à touristes. Pour le Portugal en 2018, nous devrions mettre en place 2 randos en trèfle au départ d’Amarante et une itinérante plus au Sud. Et comme d’hab., 10-12 véhicules maximum pour privilégier partage et convivialité. Notre but est avant tout de donner du plaisir, sans pour autant que ce soit une galère pour nous. » Le message est simple !
“COMBIEN ÇA COÛTE ?”
- Pilote : pension complète (boissons comprises) en chambre d'hôte avec piscine, guide, assistances, avion, 1 500 €
- Passager : hébergement-repas-boisson, avion, 1 000 €
- Transport quad : 400 €
- Transport SSV : 700 €
Il y a également la possibilité que vous vous rendiez à Amarante en groupe par vos propres moyens… Dans ce cas, contactez Olivier…
Le carburant de votre véhicule pendant la rando est à votre charge.
Contact : Liberty Quad 73 : 04 79 36 34 37
bvi73@wanadoo.fr
www.libertyquad73.fr


EN CONCLUSION :
Vous l’aurez compris, les Liberty’s Portugal ne nous ont pas laissé indifférent à motoservices.com. Déjà, les autochtones sont super accueillants. Ils ont toujours le sourire, comme ils sont prêts à vous renseigner et à vous prêter la main avec évidence. Certains coins de France d’ailleurs pourraient aller faire « un stage » de civilité là-bas… Et si les locaux sont vraiment cool, la topographie de ce tiers nord du pays est à l’avenant. La région de Villa Real à l’Est de Porto est un savant melting-pot de cultures géographiques internationales. Aux hasards des changements de vallées et de plateaux, on trouve des spots qu’il serait évident de croiser en Lozère, en Corse, dans les Alpes pour l’hexagone, et en mode international dans le Connemara du Sud de l’Irlande, dans les Highlands du Nord de l’Ecosse ou dans diverses passes scandinaves. Imaginez alors un peu plus de 1 000 km pour 6 jours de roulage sous une météo clémentes dans des contrées assez magiques, que demander de plus ? Surtout quand se sont des personnes aussi passionnées qu’adeptes « de bonne vie » qui gèrent avec professionnalisme cette sortie, les plaisirs quotidiens sont en permanence à l’ordre du jour… 

jeudi 15 février 2018

Encore du beau monde qui arrive au Portugal ---


Alicia Vikander et Michael Fassbender s'installent au Portugal




Suivant les pas de Madonna, Alicia Vikander et Michael Fassbender ont jeté leur dévolu sur Lisbonne pour établir leur "home sweet home". Ultime preuve que la capitale portugaise est plus que jamais le nouvel hot spot du moment.

Pour ses côtes sauvages, bien connues des surfeurs, ses villes colorées bercées par des airs de fado, ses traditions mais aussi sa scène créative foisonnante, le Portugal compile les bonnes raisons de s'y rendre. Pas étonnant, donc, que le joli monde s'y retrouve et y pose en masse ses valises. Parmi les nouveaux arrivants? Madonna mais aussi le couple fraîchement marié: Alicia Vikander et Michael Fassbender. Installé du côté d'Amalfa, un quartier que l'actrice suédoise comparait à Williamsburg dans sa dernière interview pour le Vogue US, le couple a donc choisi Lisbonne pour établir leur premier home sweet home. Pour la petite anedcote, il se murmure que l'appartement en question surplombe la ville, qu'il comprend un jardin, une piscine et une vue époustouflante sur le Tage.

Source https://www.vogue.fr/

dimanche 11 février 2018

L’Alentejo, la perle du Portugal

Alors que Lisbonne, devenu eldorado pour touristes, perd un peu de son âme, la région voisine de l’Alentejo promet des découvertes patrimoniales et une échappée rurale.
Étendue sur 31 000 km² , soit moitié moins que la région Auvergne-Rhônes-Alpes, l’Alentejo se traverse facilement d’Ouest en Est. Parcourir ses routes, c’est accepter de se laisser bercer par de grandes étendues rurales, ponctuées, la plupart du temps, d’oliveraies et de vieux chênes-lièges. Parfois, des menhirs et dolmens, datés d’il y a deux à quatre mille ans, surgissent. Dans sa partie orientale, l’Alentejo compte de nombreuses petites villes pittoresques, dont les fortifications rappellent l’histoire portugaise, entre occupation maure et rivalités avec l’Espagne voisine.

La route des villages :
Elvas, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, impressionne par son système de douves sèches et l’aqueduc d’Amoreira, en partie construit en marbre. Cette roche, extraite de gigantesques carrières, est légion dans l’Est de l’Alentejo. Trottoirs, fenêtres et palais ducal resplendissent de marbre à Vila Vicosa, tandis qu’une imposante tour surmonte Estremoz. Légèrement plus au Sud, le médiéval village de Monsaraz inspire au visiteur une grande quiétude, avec ses petites maisons blanches perchées sur un roc et surplombant l’Alqueva, un des plus grands lacs artificiels d’Europe, et le fleuve Guadania, qui serpente ensuite le long d’un luxuriant parc naturel.

La perle de l’Alentejo.
Elle aussi classée au patrimoine mondial : Evora témoigne de deux mille ans d’histoire. Bien que son centre cerné par des murailles soit relativement petit, il est facile et surtout plaisant de se perdre dans ses ruelles sinueuses, bordées de maisons blanches, aux portes vertes et aux murs décorés de chaleureux liserés jaunes. Au sommet de la ville se dressent les vestiges d’un temple romain, à proximité d’une cathédrale gothique, et non loin d’une chapelle construite avec des ossements humains. Sur la place centrale de Giraldo bordée d’immeubles à arcades, le marbre habille une fontaine datée de la Renaissance. Cette période fut remarquable pour Evora : la ville est alors devenue un important foyer intellectuel, de nombreux couvents et palais sont sortis de terre, et les rois du Portugal y ont élu résidence. 


Et, aujourd’hui, les nombreux étudiants apportent un peu d’animation à cette belle ville musée.

samedi 10 février 2018

Le Portugal est aujourd'hui l'une des économies les plus prometteuses d'Europe

Après des années de récession et d'austérité, cinq ans après avoir été acculé à un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros assorti d'un plan d'ajustements sévères, le Portugal est aujourd'hui l'une des économies les plus prometteuses d'Europe

Le gouvernement socialiste, arrivé au pouvoir en novembre 2015 avec l'appui de l'extrême gauche en promettant de tourner la page de l'austérité, avait pourtant été accueilli avec scepticisme par ses partenaires européens. Mais, contre toute attente, le Premier ministre, António Costa, a réussi à relancer la machine .

« Il a su jouer habilement, en envoyant des signaux rassurants aux classes moyennes, en débloquant salaires et retraites, sans pour autant revenir sur les réformes qui avaient permis de flexibiliser le marché du travail et de réduire le périmètre de l'Etat », décrypte le politologue António Costa Pinto, professeur à l'université de Lisbonne.

C'est ce mix de relance et de flexibilité, à la scandinave, qui permet de relancer la consommation et redynamise l'économie du pays, portée à la fois par le boom du tourisme et par les exportations.


Le boom des exportations :

« Avant 2010, les exportations représentaient moins de 30 % du PIB ; aujourd'hui, nous avons passé le cap des 40 % et nous nous sommes fixé d'arriver à 50 % du PIB en 2025, avance Luis Castro Henriques, le président de l'Aicep, l'agence de dynamisation qui accompagne les compagnies portugaises à l'exportation et facilite l'entrée d'investisseurs. Les entrepreneurs ont conscience que, dans un pays de 10 millions d'habitants, pour croître il faut s'ouvrir et faire jouer nos arguments de compétitivité en Europe. »


La croissance décolle. Elle est à 2,6 % en 2017 tandis que le chômage est tombé à 7,8 %, le chiffre le plus bas depuis 2004, et le déficit public est ramené à 1,4 %, son plus bas niveau depuis quarante ans. Toute l'Europe s'interroge sur la recette portugaise.

Dans le sillage de succès comme celui de Farfetch, Lisbonne et maintenant Porto sont devenues les destinations à la mode pour les start-up, attirées par une main-d'oeuvre qualifiée et facilement polyglotte, un environnement agréable, la proximité de spots de surf de premier choix. Mais c'est aussi tout le reste de l'industrie qui profite d'une nouvelle dynamique.

Le SMIC à 650 euros

En plus d'un marché du travail flexibilisé, le pays tire clairement avantage du coût du travail bas, avec un SMIC à 650 euros (et des charges à 24,75%) . Mais pas seulement, affirme Luis Castro Henriques, le président de l'Aicep, l'agence de dynamisation qui accompagne les compagnies portugaises à l'exportation et facilite l'entrée d'investisseurs. « Ce qui décide une entreprise à s'installer ici est une équation de productivité complexe, qui introduit d'autres facteurs comme la facilité pour attirer des talents, la formation professionnelle et universitaire, la connaissance des langues tout comme la qualité des infrastructures du pays et la stabilité sociale, qui offre une visibilité à long terme. »

On est passé de centres de services partagés ou de back-office simple à des activités plus complexes, qu'il s'agisse de centres d'ingénierie de pointe ou de développements de logiciels

Les entreprises françaises figurent aux premiers rangs des investissements productifs. Ceux qui sont là depuis longtemps consolident leurs positions, comme Renault, PSA, Faurecia ou Altran. Mais le profil des nouveaux arrivants change, souligne Luis Castro Henriques : « On est passé de centres de services partagés ou de back-office simple à des activités plus complexes, qu'il s'agisse de centres d'ingénierie de pointe ou de développements de logiciels. »

C'est le cas de Mecachrome, groupe français spécialiste de mécanique de haute précision pour l'aéronautique, qui a inauguré en octobre dernier à Evora une nouvelle usine . 
A quelques centaines de mètres de là se trouvent aussi les installations du brésilien Embraer, le troisième avionneur au monde. Les deux compagnies créent ensemble un terreau propice pour un nouveau cluster aéronautique portugais, constate le directeur de l'usine Mecachrome, Christian Santos, impressionné par les efforts déployés par l'administration locale pour faciliter l'installation des nouveaux arrivants, tout spécialement en matière de recrutement.

Services aux entreprises

« Il y a une réelle attitude de service aux entreprises de la part des services publics pour l'emploi », raconte-t-il. Non seulement ils ont développé sur mesure des formations spécifiques sur les métiers de l'aéronautique, de la chaudronnerie à la tôlerie, à la peinture ou au pilotage des machines, mais les responsables du Pôle emploi local s'intéressent ensuite à la satisfaction des employeurs, afin de voir comment la formation pourrait être plus performante. « Ils cherchent à anticiper, pour savoir de quels effectifs j'aurai besoin d'ici six mois et avec quelle formation concrète pour qu'ils puissent adapter leurs modules en fonction de la demande et raccourcir le 'time to job'. »

Il ne s'agit pas de low cost, mais de 'best cost'

Une main-d'oeuvre fiable, formée et motivée est l'une des cartes de visite du pays au moment de convaincre les entreprises de s'y installer. « Pour nous, il ne s'agit pas de low cost, mais de 'best cost', affirme Christian Santos. Il y a aussi une proximité géographique et culturelle qui rend la collaboration plus facile qu'en Pologne ou en Turquie. »

Aux côtés des nouveaux arrivants, les industries traditionnelles du pays ont elles aussi fait leur révolution, explique la secrétaire d'Etat à l'Industrie, Ana Teresa Lehmann, en citant l'exemple des filières du textile ou du cuir : « Elles se sont ouvertes à l'innovation en matière de production, elles ont aussi travaillé la notion de marque et la perception de la qualité, en réorientant l'image du made in Portugal vers une idée de design haut de gamme et de valeur ajoutée. »

Les nouveaux marchés

Investir, innover, se réinventer : c'est aussi la recette appliquée par Vista Alegre, la marque emblématique de la porcelaine portugaise, pour ressusciter, après avoir frôlé la disparition en 2009, écrasée par les dettes. « La maison qui s'appuyait sur le marché national et un portefeuille de clients fidèles a rebondi en prospectant de nouveaux marchés, et réussi à promouvoir son savoir-faire pour s'ouvrir à des collaborations », raconte Alda Costa, membre du conseil d'administration.

A une centaine de kilomètres au sud de Porto, l'usine Vista Alegre d'Aveiro offre une image pimpante et figée dans le temps, encadrée par les bâtiments blanc et ocre de la chapelle et du théâtre, où l'on faisait l'éducation des ouvriers. Rien ne semble avoir bougé depuis sa fondation en 1824.

Et pourtant, à côté de ses lignes de fabrication habituelles, la maison a décroché un gros contrat avec Ikea. Elle livre 30 millions de pièces par an au géant suédois, avec la perspective de passer à 48 millions de pièces dans les prochaines années. Pour Vista Alegre, cette collaboration marque une renaissance, tout comme le développement de collections pour les marques comme KitchenAid ou Nespresso, ou encore le design de vaisselle sur mesure pour les chefs étoilés.

Innovation et diversification

Dans un secteur bien différent, le groupe Amorim, leader mondial du bouchon de liège, a lui aussi réussi à passer un cap difficile. « Qui allait miser sur le liège, quand les capsules en aluminium ou en plastique menaçaient de le détrôner ? » raconte Antonio Rios de Amorim, le président de la compagnie qui produit 4,7 milliards de bouchons par an, soit un tiers de la production mondiale.

Pour tenir la barre, il a fallu des efforts incessants d'innovation dans les processus de fabrication, de qualité et de traçabilité des bouchons, mais aussi pour développer l'usage du liège dans d'autres branches, comme la production de gazon artificiel, et son introduction dans les processus de fabrication des wagons de chemin de fer ou des decks de bateaux de croisière, ainsi que son usage dans l'industrie aérospatiale.

Après des années difficiles, « les vents ont fini par tourner et ils sont venus d'Orient », affirme-t-il. Effectivement, c'est finalement la préférence marquée des consommateurs chinois pour le bouchon le liège qui a fait pencher la balance de son côté et convaincu le secteur du vin de revenir aux origines, relançant la demande après des années de ralentissement.

A Lisbonne, dans son bureau avec vue imprenable sur le pont du 25-Avril, le chef du patronat, António Saraiva, président de la confédération de l'industrie portugaise, savoure avec prudence le redécollage du pays.
« Nous comptons à peine 20.000 entreprises exportatrices sur 400.000 au total, ce qui représente à peine 5 %, rappelle-t-il. Nous avons un problème d'échelle avec beaucoup de microentreprises peu compétitives. Celles qui ont survécu à la crise sont les plus solides, elles ont fait preuve d'une grande résilience et ont pu s'ouvrir et se transformer. Mais nous ne pouvons pas nous arrêter là, avertit-il. Pour avancer, nous devons gagner en volume. Il faudra fusionner, absorber et promouvoir la voie de la concentration. » 
Pas question pour lui de s'arrêter en chemin.
Source : https://www.lesechos.fr/