samedi 28 avril 2018

Aspirine, paracétamol ou ibuprofène ? Les antidouleurs sont-ils sûrs ?

QUELS ANTIDOULEURS SONT LES PLUS SÛRS ?

Aspirine, paracétamol, ibuprofène… Tous ces antidouleurs font partie de nos quotidiens, mais savons-nous vraiment lesquels sont les plus sûrs ? 
C’est la question posée par l’association 60 millions de consommateurs dans son dernier numéro paru le 26 avril 2018. 

Quand il s’agit de la prise de médicaments en vente libre, chacun a ses habitudes, mais selon 60 millions de consommateurs, toutes ne se valent pas. En effet, du côté des antidouleurs (aspirine, paracétamol et ibuprofène), l’association recommande de prendre quelques précautions. 


Pire : elle met en garde contre ces trois substances qui, selon la manière dont elles sont prises, peuvent être lourdes de conséquences. Et s’il fallait les classer selon leur degré de dangerosité, le moins recommandé serait l’aspirine. 60 millions de consommateurs la juge mauvaise, du moins en automédication, car son rapport bénéfice/risque est encore défavorable.

En cas de douleurs faibles à modérées, l’asso recommande de prendre du paracétamol : "Il est de loin celui qui présente le meilleur rapport bénéfice/risque" soutient-elle. Bien évidemment, là encore, tout est une question de dosage : pas plus de trois grammes par jour. Et ce n’est pas parce que c'est le plus sûr de tous qu’il faut en abuser : "A 10 g par jour, il devient potentiellement mortel" affirme le Professeur Chast interrogé par le magazine. 
Toutefois, si le paracétamol n’est pas suffisant, l’ibuprofène est un bon second choix, bien que la liste des risques s’allonge. Ce médicament provoquant parfois des troubles digestifs allant du simple inconfort à l’ulcère.

Finalement, seuls deux médicaments analysés par 60 millions de consommateurs s’en sortent sans aucune restriction : le Dafalgan 500g (paracétamol) et l’Antarène Gé (ibuprofène). Il est peut-être temps de faire le vide dans vos pharmacies.

jeudi 26 avril 2018

Le Portugal est il toujours la meilleure destination pour les retraités ?

Le Portugal occupe la tête de ce classement depuis maintenant 4 ans. Ses points forts sont surtout l’accessibilité, la sécurité, le régime fiscal et le climat. Il attire de plus en plus de retraités étrangers, notamment depuis 2013, l’année de l’instauration du statut « RNH » ou « Résident Non Habituel ». Le retraité qui jouit de se statut se voit exonéré d’impôts sur sa pension pendant 10 ans. 
On ne sait pas encore jusqu’à quand le pays maintiendra ce régime, mais pour le moment, les retraités étrangers en profitent pleinement. 
Il se pourrait aussi que, dans un avenir proche, ce soit la France elle-même qui se pencherait sur le cas de ses ressortissants en les excluant du champ de la convention fiscale franco-portugaise et en les considérant alors comme résidents fiscaux français.

Contenus réalisés par Retraite.com. La rédaction de L'Obs n'a pas participé à leur réalisation.
Après toute une vie de dur labeur, le senior n’a, dans la plupart des cas, qu’un rêve : profiter de sa retraite et couler des jours heureux dans un pays exotique. 
C’est pour cela que de plus en plus de Français souhaitent passer leur retraite à l’étranger, pour des vacances prolongées en quelques sortes. Selon un sondage, ce sont 29% des plus de 50 ans qui se voient bien profiter de leurs vieux jours hors de la France. Partir de l’Hexagone donc, mais pour aller où ? Quelle destination présente le plus d’intérêts ? Quel pays a la côte auprès des néo-retraités ? Quels sont les critères à prendre en compte pour faire son choix ? Pendant un certain temps, prendre sa retraite au Portugal était la destination la plus prisée. Est-ce encore le cas aujourd’hui ? 
Si oui, quelle est la recette de ce succès ? A toutes ces questions, nous allons tenter d’apporter des éléments de réponses.

Préparer sa retraite à l’étranger, ce n’est pas une mince affaire

S’il lui faut faire le choix de vivre ailleurs, loin de ses proches et surtout de ses petits-enfants, le sénior gagnerait à bien se préparer et à ne pas se tromper dans le choix de sa destination. Il doit se livrer à un vrai travail d’investigation et ainsi connaitre les conditions dans lesquelles il vivra une fois sur place. Il doit s’interroger sur le régime administratif, la couverture santé, le droit et la fiscalité de son futur pays d’accueil.

Les démarches administratives

Chaque pays a ses propres conditions de séjour pour les immigrants. La première démarche que doit entreprendre le retraité français est donc de bien connaître ses fameuses conditions. Une fois vraiment décidé à partir, il se doit de contacter sa caisse de retraite et lui faire connaître sa nouvelle adresse ainsi que ses nouvelles coordonnées bancaires. 
Il ne faut pas non plus qu’il oublie de prévenir sa banque en France. Autre point important : il faut qu’il prenne contact avec le fisc, que ce soit le fisc français ou bien celui de son pays de destination. Voilà pour l’essentiel, mais d’autres démarches pourraient s’ajouter en fonction du statut ou des biens que possède le retraité (l’importation de sa voiture, par exemple).

La couverture santé

Normalement, un retraité français résidant à l’étranger continue de jouir de l’assurance maladie, mais uniquement lorsqu’il est de passage en France. Mais le reste du temps, cela dépend de son pays d’accueil. S’il ne quitte pas l’Espace économique européen ou s’il opte pour un pays comme le Maroc, il pourra bénéficier de la couverture locale. 
Si le choix se porte sur des destinations plus exotiques, le mieux à faire est de voir s’il est éligible à une assurance auprès de la Caisse des Français de l’étranger. Si l’option pour une couverture privée est également envisageable, la souscription à une assurance rapatriement devrait être impérative.

Les impôts

Il est important de noter que le fait de partir vivre à l’étranger ne signifie pas qu’on sera exonéré des impôts en France. Il existe de nombreux cas où la pension fait l’objet de diverses taxes, par exemple si le pays d’accueil et la France n’ont conclu aucune convention fiscale. Si c’est le cas, il se peut aussi qu’il y soit stipulé que toutes les pensions sont taxées par le pays d’origine (en l’occurrence la France donc). 
Si le retraité garde son statut de résident fiscal français ou bien si autrefois c’était un fonctionnaire, il ne pourra pas échapper à la taxe. Si le régime fiscal du pays d’accueil est moins contraignant, le néo retraité français gagnerait à renoncer à son statut de résident fiscal en France, et ce, en mettant en vente sa maison en France ou bien en la mettant en location.



mardi 17 avril 2018

Eurovision 2018 : Et si le Portugal faisait le doublé avec «O Jardim» ?

Cette année, à l'Eurovision, le Portugal pourrait parfaitement faire le doublé avec «O Jardim»

C’est qui ? Cláudia Pascoal, 23 ans, a participé à plusieurs télécrochets, dont les versions portugaises de Nouvelle Star et The Voice. Elle a été finaliste de cette dernière émission en 2017. Si elle est la chanteuse du groupe MORHUA, c‘est seule qu'elle représentera le Portugal, à domicile, sur la scène de l‘ Eurovision. 

Ou presque : Isaura, la compositrice de sa chanson O Jardim, sera près d'elle pour assurer les chœurs. Dans les paroles, la chanteuse s‘adresse à sa grand-mère décédée.

Le refrain de sa chanson O Jardim : « Maintenant que tu es partie, je fais de toutes les fleurs mon refuge. Je prendrai soin de ton jardin. »

Le Portugal, pays organisateur, est qualifié d’office pour la finale de l'Eurovision, diffusée le 12 mai sur France 2.

Le fan dit : « Je suis ému même si je ne comprends pas les paroles. C’est la beauté de la musique. » (commentaire YouTube)

Le hater dit : « Enuyeuuuuuuuux. » (commentaire YouTube)

20 Minutes dit : Le Portugal a remporté l'Eurovision, pour la première fois, l’an passé. Depuis la création du concours en 1956, seuls trois pays ont gagné deux années de suite (l’Espagne en 1968 et 1969, le Luxembourg en 1971 et 1972, Israël en 1978 et 1979) alors que l’Irlande a enchaîné trois victoires en 1992, 1993 et 1994. 
Que le Portugal rejoigne le club très fermé des nations à avoir réalisé un doublé ne serait en rien honteux tant O Jardim brille par sa simplicité, sa modestie et l'émotion qu’elle parvient à délivrer au-delà de la barrière de la langue. 
En tout cas, on imagine Cláudia Pascoal très bien classée dans le palmarès final.

vendredi 13 avril 2018

Au Portugal, le nouveau SUV Hyundaï "Kona" s'appellera "Kauai"

On a connu le Mitsubishi Pajero, qui veut dire «branleur» en espagnol,  le Chevrolet Nova, qui signifie "no va" : «ne va pas» toujours en espagnol, puis la Ford Pinto, qui veut dire "petit pénis" en portugais, la Mazda "Laputa"  ---- et que dire du nom e-tron, utilisé par Audi pour désigner ses modèles électriques. En français, ça fait penser à autre chose ---

Quand un constructeur automobile nomme une voiture, il marche sur des œufs. Il se doit d’analyser la signification du nom dans chaque marché où le modèle sera commercialisé, au risque de se mettre les pieds dans les plats.
On en eu un merveilleux exemple dernièrement au Québec, quand Buick a la lancé la "Lacrosse Avenir". Avouez que ça n’inspire pas trop confiance en la qualité du produit.
A découvrir sur http://www.autonet.ca/fr/2017/09/12/12-voitures-avec-des-noms-a-coucher-dehors

Hyundai a eu à faire face au même genre de problème avec son nouveau Kona, dont les premiers exemplaires sont fraîchement arrivés chez les concessionnaires. 
Si le nom Kona fait référence à un quartier hawaïen du même nom, l’appellation a une toute autre signification en portugais. Dans ce pays européen, Kona fait plutôt référence aux parties génitales féminines ---
Heureusement, quelqu’un a bien fait son travail chez Hyundai. Ce qui fait qu’au lieu de se ridiculiser auprès de 10 millions de Portugais, le constructeur coréen a rebaptisé son mini VUS avant sa commercialisation. Là-bas, le Kona s’appelle donc le Kauai.
Sources http://www.journaldemontreal.com/2018/04/12/au-portugal-le-hyundai-kona-ne-sappelle-pas-kona-pour-une-raison-plutot-evidente