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vendredi 12 novembre 2021

La TAP, un rôle essentiel dans le secteur du tourisme au Portugal ---

Créée en mars 1945, TAP Air Portugal est la compagnie nationale du transport aérien du Portugal. Depuis sa base à Lisbonne elle dessert plus de 80 destinations dans une trentaine de pays. Avec à sa disposition plus de 100 avions elle fournit des services de qualité à ses clients. 16ème membre à part entière de l’alliance de compagnies aériennes, Star Alliance, elle génère environ 100 millions d’euros de chiffres d’affaires par an (2018).

La compagnie aérienne TAP, qui joue un rôle essentiel dans le secteur du tourisme, est l’un des moteurs de l’économie portugaise. « Près de 90 % de nos touristes arrivent par avion, la moitié par la TAP », avait rappelé mardi M. Santos, soulignant que « ce serait un désastre économique de la perdre ».

Une flotte de plus de 100 avions.

Le gouvernement de Marcelo Rebelo de Sousa est parvenu à un accord avec les actionnaires privés de la compagnie aérienne TAP pour en reprendre le contrôle tout en évitant une nationalisation.
Le pays va ainsi investir 55 millions d'euros pour augmenter sa part dans le capital de la société de 50 % à 72,5 %. L'autre actionnaire portugais Humberto Pedrosa détiendra 22,5 % des parts et les salariés du groupe conserveront leurs 5 %. Cet accord permet au principal actionnaire privé, David Neeleman, de se retirer.
Le PDG du groupe, Antonoaldo Neves, sera remplacé « immédiatement », a ajouté le ministre des infrastructures, Pedro Nuno Santos, cité par l’agence portugaise LUSA. 

Le gouvernement portugais a proposé Mme Christine Ourmières-Widener pour prendre la tête de la compagnie aérienne TAP Air Portugal pour un mandat de trois ans. Longtemps à la tête de CityJet (filiale irlandaise d’Air France-KLM basée à l’aéroport de Londres-City, revendue à Intro Aviation en 2014 et qui a abandonné les vols réguliers depuis quatre ans), puis nommée fin 2016 CEO de Flybe.

Depuis octobre 2021, Frédéric Gossot, est le nouveau directeur des ventes et de la distribution. Il vient de Qatar Airways, est passé par Air France et a plus de 25 ans d’expérience managériale dans le secteur de l’aviation.

Si vous voulez contacter TAP :

- Si vous rencontrez des difficultés techniques dans le processus de réservation sur leur site https://www.flytap.com/fr-fr/, vous pouvez joindre les conseillers clients du siège au (+351) 218 415 000 ou au (+351) 218 415 606.
- Pour obtenir de l’aide auprès du service assistance TAP Portugal composez le (+351) 21 843 11 00 ou le (+351) 707 205 700 du lundi au dimanche 24h/24.
- Si vous souhaitez échanger avec le service de la communication de la compagnie vous pouvez les joindre via le (+351) 21 843 60 17.
- Si vous avez besoin de joindre le service en charge des réclamations ou apporter des suggestions depuis la France composez le 08 20 31 93 20 (service gratuit depuis un fixe). Les conseillers sont à votre écoute tous les jours entre 8h et 23 h00.

Alors que les frontières de la majorité des pays de l'espace Schengen, dont la France, sont ouvertes depuis le lundi 15 juin, le Portugal est accessible par les airs mais pas encore par la route. La frontière avec l'Espagne reste close jusqu'au 30 juin minuit. Une nouvelle phase de déconfinement s'opère dans la région de Lisbonne, en raison d'une résurgence du virus Covid19.

mardi 22 janvier 2019

En 2019, la fiscalité française évolue pour les non résidents

A quelques exceptions près, la fiscalité des expatriés n’a été ni allégée ni simplifiée en 2019. 

Les ambitions des députés et sénateurs nous laissaient espérer des mesures simplificatrices de nature à corriger les incohérences des dispositifs fiscaux qui s’appliquent aux Français de l’étranger : Rien de tout ça ---

1. Le taux minimum d’imposition sur les revenus passe de 20 à 30%, à l’exception des plus faibles revenus  

Les non résidents fiscaux sont imposés sur leurs seuls revenus de source française imposables en France au regard de la convention fiscale internationale.  
Malgré la mobilisation de certains parlementaires contre la hausse du taux minimum d’imposition souhaitée par le gouvernement, celui-ci passe de 20 à 30%, à l’exception des plus faibles revenus. Pour les Français de l’étranger dont le revenu français imposable est inférieur ou égal à 27.519 € par an, le taux d’imposition minimum est en effet maintenu à 20%. 
Pour les revenus ayant leur source dans les départements d’outre-mer, le taux minimum passera à 14,4% pour des revenus inférieurs ou égaux à 27.519 € par an et 20% pour des revenus supérieurs à 27.519 € par an.
impôts non résidents 2019

2. La retenue à la source spécifique aux non résidents est remplacée par une retenue à la source « non libératoire »

La retenue à la source des non-résidents sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères est remplacée par une retenue à la source non libératoire calculée à partir de la grille de taux par défaut (ou taux neutre) qui sera utilisée à compter de janvier 2019 pour le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu des résidents
Contrairement à la retenue à la source « libératoire », qui a l’avantage de libérer une fois pour toutes le contribuable de ses obligations fiscales (une fois le prélèvement réglé, le contribuable ne doit plus rien), la retenue non libératoire signifie que les autorités fiscales pourront, sur la base de la déclaration de revenus faite l’année suivante, soit demander la somme manquante, soit rembourser le surplus payé (voir point 3).  
Afin de laisser le temps aux débiteurs de mettre en œuvre cette réforme, cette mesure ne sera applicable qu’à compter du 1er janvier 2020.
Par ailleurs, la fraction libératoire de la retenue à la source spécifique aux gains provenant de dispositifs d’actionnariat salarié (options sur actions, gains d’acquisition sur options gratuites, etc…) imposables au barème progressif est supprimée.

3. Les non résidents peuvent opter pour un taux d’imposition personnalisé (« taux moyen »)

Le taux minimum (tel qu’exposé au point 1) n’est pas applicable si le contribuable justifie que le taux moyen qui résulterait de l’imposition en France de l’ensemble de ses revenus de sources française et étrangère («  revenus mondiaux ») serait inférieur au taux minimum
En pareil cas, c’est ce taux moyen qui est retenu pour le calcul de l’impôt exigible sur les seuls revenus de source française. Autrement dit, un non résident se verra appliquer automatiquement le nouveau taux minimum, mais lors de sa déclaration de revenus, s’il montre qu’en application du barème progressif de l’impôt sur le revenu des résidents, son taux d’imposition réel est inférieur à 30% (ou 20%, ou 14,4%),  l’excédent de retenue lui sera remboursé. 
A noter que les pensions alimentaires versées par le contribuable sont désormais déductibles pour la détermination du taux moyen d’imposition sur l’ensemble des revenus mondiaux, sous réserve que ces pensions soient imposables entre les mains de leur bénéficiaire en France et qu’elles n’aient pas déjà donné lieu, pour le contribuable, à un avantage fiscal dans son pays de résidence. 
Pour bénéficier du taux moyen, suivez les explications de la direction générale des finances publiques(les taux ne sont pas à jour au moment où nous publions mais la démarche à faire, lors de votre déclaration de revenus, y est expliquée). 

4. Seuls les non résidents établis dans l’espace économique européen sont exemptés de CSG-CRDS, mais ils doivent payer le prélèvement de solidarité

Seuls les expatriés établis dans l'Espace économique européen (UE, Norvège, Islande, Suisse) seront exonérés de CSG-CRDS. Toutefois, ils devront s’acquitter du « prélèvement de solidarité sur les revenus du patrimoine et des produits de placement » de 7,5%, affecté au budget de l’Etat, sans que l’on connaisse encore précisément la destination des sommes prélevées. 
Les non résidents établis en dehors de l’espace économique européen seront, quant à eux, toujours soumis à un prélèvement de CSG-CRDS de 17,2%. 

5. Les cessions immobilières suite au départ à l’étranger peuvent bénéficier d’abattements fiscaux.

La plus-value réalisée sur la vente d’une résidence principale avant départ à l’étranger sera exonérée d’impôt, lorsque le bien est cédé entre la date du départ et le 31 décembre de l'année suivante. Ce bien ne devra pas faire l'objet d'une location pendant cette période.
Quant aux logements qui ne constituent pas des résidences principales, l’exonération s’applique lorsque la plus-value nette taxable n’excède pas 150.000 € (300.000 € pour un couple).  Si le bien est loué, l’exonération s’applique pendant un délai de 10 ans à compter du transfert du domicile fiscal à l’étranger (contre 5 ans actuellement). En revanche, pour un bien restant à la disposition du contribuable depuis le 1er janvier précédant la cession, la condition de délai n'existe pas.

6. Plusieurs autres dispositifs d’abattement sont étendus aux non résidents

Comme mentionné dans le point 3, les non résidents pourront déduire les pensions alimentaires pour le calcul de leur taux moyen. La réduction d’impôt Pinel sera aussi appliquée aux Français de l’étranger. Ces derniers pourront désormais bénéficier d’une réduction d’impôt pour certains investissements immobiliers locatifs sous réserve de remplir des conditions liées au locataire et à la location.

7. L’Exit Tax est maintenue mais les seuils et délais d’assujettissement sont modifiés

La loi budgétaire 2019, si elle ne supprime pas l’ "exit tax" » (contrairement au souhait d’Emmanuel Macron), en neutralise la majeure partie des effets pour la transformer en un simple dispositif de lutte contre les transferts abusifs de domicile fiscal. Le délai pendant lequel un entrepreneur qui transfère son domicile fiscal à l'étranger peut être soumis à l’imposition sur ses plus-values, en cas de cession de valeurs mobilières en France, est ramené de 15 à 2 ans. Ce délai étant porté à 5 ans lorsque la participation dépasse 2,57 millions d’euros. Par ailleurs, les obligations déclaratives sont allégées et les modalités de modulation de l’exit tax postérieurement au transfert de domicile fiscal sont aménagées. 

Sources : https://lepetitjournal.com/expat-pratique/patrimoine/fiscalite-des-non-residents-ce-qui-change-pour-vous-en-2019-247782

mardi 18 décembre 2018

Le mouvement des Gilets Jaunes arrive au Portugal

Allemagne, Irlande, Portugal, Serbie, Israël... 15 pays d'Europe, d'Afrique et du Moyen-Orient ont vu fleurir des manifestations couleur jaune fluo sur le modèle français.


Ici au Portugal, les "coletes amarelos" appellent aux blocages le 21 décembre, par le biais des réseaux sociaux.


En s’intéressant à leurs instigateurs, les journaux portugais relèvent que plusieurs d’entre eux diffusent des messages xénophobes et se montrent nostalgiques du salazarisme.

"Vamos Parar Portugal Como Forma De Protesto” : cet événement Facebook, qui reprend une photo des “gilets jaunes” français et appelle à “bloquer le Portugal en signe de protestation” le vendredi 21 décembre, compte déjà 14 000 “participants” et 46 000 “intéressés”. 

La menace plane sur le pays, qui a connu plusieurs grèves récemment (infirmiers, dockers, pompiers, transports en commun).

Toute l'actualité, le top des articles  sur le sujet sur : https://news.google.com/


lundi 1 octobre 2018

Une pénurie de sardines nous guette t-elle ?? !!

Les Portugais sont les plus gros consommateurs de poisson en Europe, avec une moyenne annuelle de 56 kg par personne. 

En juin, le mois des fêtes populaires, chaque année, il se consomme 13 sardines par seconde, selon les calculs de l'institut.

Mais depuis quelques années déjà, près de 70% des sardines consommées dans le pays proviennent de l'étranger, notamment du Maroc.

Depuis 2012, la pêche à la sardine dans les eaux ibériques est réglementée par un plan de gestion mis en place par l'Espagne et le Portugal. Chaque année, un quota est fixé, puis attribué à 70% aux pêcheurs portugais et à 30% aux pêcheurs espagnols.

Le plafond du quota de pêche, proposé par l'ICES pour 2016 reviendrait ainsi à 1.110 tonnes pour le Portugal et 477 tonnes pour l'Espagne. À titre de comparaison, le quota ibérique était de 55.000 tonnes en 2012.
Alexandra Silva, chercheuse à l'Institut portugais de la mer et de l'atmosphère (IPMA), reconnaît que le quota recommandé pour 2016 est "très bas", mais assure que "limiter la pêche est la seule solution" afin de prévenir la disparition du stock.
Victimes de la surpêche et d'un environnement défavorable, "les sardines ont fortement diminué dans les eaux ibériques depuis dix ans et leur stock est actuellement à son niveau le plus bas depuis 37 ans", explique-t-elle. 



Le gouvernement indique que la sardine est une ressource "d'intérêt stratégique" pour le secteur de la pêche au Portugal, la mise en conserve et les exportations de produits halieutiques, tout en soulignant son rôle socio-économique important pour les pêcheurs.

A présent c'est l'arrêt total de la pêche qui est institué : "La pêche de la sardine au Portugal est interdite du 29 septembre au 16 mai prochain, selon un arrêté publié par le Bulletin officiel de la République".

"C'est un arrêt de mort!", a lancé le président de l'Association portugaise des organisations de la pêche au filet, Humberto Jorge, inquiet pour les 5.000 personnes qui vivent de la pêche à la sardine."Je suis stupéfait, c'est inadmissible. Déjà maintenant, nous avons interdiction de pêcher entre janvier et avril et chaque chalutier peut débarquer au maximum deux tonnes de sardines par jour", a-t-il expliqué à l'AFP. 


Dans le même ordre d'idées, et suite à une recommandation du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), le Portugal et l'Espagne, en accord avec la Commission européenne, ont élaboré un plan de pêche dans lequel il a été établi que les captures, à répartir entre les deux pays, devraient être de 12.028 tonnes pendant la saison de la pêche.

Par ailleurs, "les possibilités de pêche pour 2019 seront définies dans le cadre d'un plan de reconstitution de cette espèce et de l’adoption d’une règle d’exploitation à valider par le CIEM, ayant recommandé une pêche zéro de la sardine en 2019", a fait savoir un communiqué du ministère de la mer.


Sources : https://lecourrier.vn/portugal-interdiction-de-la-peche-de-la-sardine-du-29-septembre-au-16-mai-prochain/521096.html

jeudi 22 février 2018

Ibiza presque trois fois plus chère que l'Algarve ---

Ibiza, destination la plus chère de la Méditerranée.

Une enquête de La Poste britannique montre qu'un vacancier dépensera presque trois fois plus à Ibiza qu'en Algarve.

Ce qui coûtera au total 66,48 € en Algarve (Portugal) coûtera 90,02 € à Porec (Croatie), 101,29 € à Majorque (Espagne) ou 102,90 € à Corfou (Grèce) et 108,89 € à Sliema (Malte). Mais passera à 132,27 € à Nice ou 134,93 € à Sorrente (Italie), et atteindra 149,19 € à Ibiza.

C'est du moins ce qu'indique la comparaison des prix de dix produits estimés indispensables pour le quotidien des estivants, à savoir un café, une bière, une crème solaire, une bouteille d'eau, un anti-moustique, un déjeuner pour deux, un Coca-Cola, un verre de vin, un dîner pour deux et un journal britannique.

Les efforts des hôteliers pour redorer l'image d'Ibiza et miser sur un tourisme haut de gamme ont payé, au delà de toutes leurs espérances. L'île est passée de refuge hippie à rendez-vous de la jet-set et s'est convertie, ces dernières années, en destination la plus chère du bassin méditerranéen. C'est ce que révèle une enquête effectuée pour le marché britannique. Selon le Baromètre des coûts des vacances, commandité chaque année par La Poste britannique, qui passe au crible 20 destinations européennes du bord de la Méditerranée, passer ses vacances à Ibiza est désormais plus cher que séjourner sur la Côte d'Amalfi (Italie du Sud).


Cette montée en gamme d'Ibiza est due en bonne partie aux efforts de l'administration des Baléares et des hôteliers pour freiner le tourisme de masse vers les îles.
Après avoir lutté contre la crise en cassant les prix, le secteur a en effet décidé ces dernières années de se réorienter vers une clientèle plus sélective, avec l'investissement de quelque 1,5 milliard d'euros sur les quatre îles de l'archipel (Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera) afin de rafraîchir les établissements vieillissants et de les remettre dans la course pour justifier une hausse des prix.  A Ibiza, ils semblent avoir amplement réussi.

Cécile Thibaud