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vendredi 4 décembre 2020

La TAP est toujours dans les difficultés ---

TAP Air Portugal, détenue par l'état à 72,5%, est toujours au plus mal : La Commission Européenne a annoncé le 22 décembre 2021 qu’elle validait l'aide de l'Etat portugais, d’un montant de 71,4 millions d’euros en faveur de TAP Air Portugal, afin de couvrir les pertes d’exploitation et de rentabilité liées à la crise sanitaire. La décision a été prise en vertu des règles de l’UE et en raison de la situation sanitaire actuelle et ses conséquences.

Depuis maintenant 2 ans, la pandémie du Covid l'a privé des voyageurs européens et des vols vers l'Amérique Latine, la compagnie portugaise, 

Malgré l'aide prévue de 1,2 milliard d'€ de la part du gouvernement, TAP va tailler dans ses effectifs de manière radicale. Selon le site "Portugal Resident", cette réduction pourrait atteindre 3 600 postes, soit plus d'un tiers des salariés. sur les 10 000 que compte TAP Air Portugal et 17 avions seraient cédés. Cette opération permettrait d'économiser 188 millions € par an, pour que la compagnie redevienne rentable en 2023.


Le groupe TAP, maison-mère de la compagnie aérienne portugaise du même nom, a enregistré une perte nette de 119,7 millions d’euros au premier semestre 2019, aggravée par rapport à celle 90 millions d’euros sur la même période l’année dernière.

Gagnez et utilisez vos miles avec TAP Air Portugal


Ces résultats semestriels, publiés vendredi soir, sont les pires depuis la privatisation partielle décidée en 2015. Le groupe TAP comprend la compagnie aérienne, la société d’assistance au sol Groundforce et ses activités d’entretien des avions au Brésil (Tap-Manutençao).

« Ce résultat est dû à une chute des recettes sur le marché brésilien de 43,1 millions d’euros et une augmentation des coûts de personnel de 35,3 millions d’euros en raison du recrutement et de révisions salariales négociés en 2018 », a indiqué TAP dans un communiqué. « À cela s’ajoute un premier semestre globalement négatif pour l’aviation civile en Europe », a-t-il précisé.

TAP Air Portugal a pourtant transporté un nombre record de 7,9 millions de passagers au premier semestre 2019, en hausse de 4,8% par rapport à la même période en 2018.

En juin, la direction de la TAP s’était attirée les foudres du gouvernement socialiste en distribuant des bonus à 180 de ses quelque 13 000 salariés, pour un montant total de 1,17 million d’euros, après avoir enregistré des pertes de 118 millions d’euros en 2018.

Privatisée à 61% en 2015 sous l’impulsion du gouvernement de droite de l’époque, la TAP a vu l’État portugais remonter en 2016 à 50% du capital après l’arrivée au pouvoir d’un exécutif socialiste. Elle est également détenue à 45% par le consortium Atlantic Gateway emmené par l’homme d’affaires américain David Neeleman et à 5% par ses salariés.

Dans la période actuelle où de nombreuses compagnies disparaissent, d'autres ferment certaines destinations comme Ryanair à Faro. 
La TAP serait une de plus, ce qui serait très ennuyeux pour nos liaisons Portugal - France car moins de concurrence entraîne toujours des hausses de tarifs.

mardi 18 décembre 2018

Le mouvement des Gilets Jaunes arrive au Portugal

Allemagne, Irlande, Portugal, Serbie, Israël... 15 pays d'Europe, d'Afrique et du Moyen-Orient ont vu fleurir des manifestations couleur jaune fluo sur le modèle français.


Ici au Portugal, les "coletes amarelos" appellent aux blocages le 21 décembre, par le biais des réseaux sociaux.


En s’intéressant à leurs instigateurs, les journaux portugais relèvent que plusieurs d’entre eux diffusent des messages xénophobes et se montrent nostalgiques du salazarisme.

"Vamos Parar Portugal Como Forma De Protesto” : cet événement Facebook, qui reprend une photo des “gilets jaunes” français et appelle à “bloquer le Portugal en signe de protestation” le vendredi 21 décembre, compte déjà 14 000 “participants” et 46 000 “intéressés”. 

La menace plane sur le pays, qui a connu plusieurs grèves récemment (infirmiers, dockers, pompiers, transports en commun).

Toute l'actualité, le top des articles  sur le sujet sur : https://news.google.com/


mardi 11 décembre 2018

TAP Air Portugal lance deux nouvelles liaisons vers les Etats-Unis

TAP Air Portugal lance deux nouvelles liaisons vers les Etats-Unis

La compagnie portugaise proposera une liaison vers Washington-Dulles et Chicago O’hare dès le printemps 2019.

TAP Air Portugal a annoncé le lancement de deux nouvelles liaisons aux Etats-Unis, Washington et Chicago O'hare. Ces deux nouvelles lignes seront desservies au départ de Lisbonne en Airbus A330-900neo. La compagnie portugaise a pris livraison de son premier Airbus A330-900neo en novembre dernier en tant que compagnie de lancement et devrait recevoir 19 autres A330neo d'ici la fin 2019. 
TAP Air Portugal commencera, au départ de Lisbonne, par cinq vols aller-retour par semaine vers Chicago O’Hare le 1er juin 2019, puis cinq vols allers-retours hebdomadaires vers Washington-Dulles dès le 16 juin 2019.
Antonoaldo Neves, PDG de TAP a déclaré : "Nous desservons 10 villes au Brésil depuis le Portugal et pensons que nous pouvons atteindre le même nombre aux États-Unis.  Nous prévoyons donc plusieurs nouvelles destinations en Amérique du Nord, qui est déjà le troisième marché mondial de TAP Air Portugal, et représente un fort potentiel de croissance. Notre réseau au départ de Lisbonne s'étend également.  Nous desservons aujourd'hui 55 destinations en Europe et 17 en Afrique et la plupart de nos passagers voyagent avec TAP Air Portugal vers des destinations finales au-delà du Portugal."
En France, ces nouvelles destinations seront desservies au départ de Paris, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Toulouse et Bâle-Mulhouse, via le hub de Lisbonne. Grâce au Portugal Stopover de TAP, les passagers pourront faire un stop à Lisbonne jusqu’à 5 nuits, en route vers les Etats-Unis, sans supplément tarifaire.

Article publié le 10 décembre 2018 par David Dagouret

samedi 24 février 2018

Portugal et Maroc on su attirer tous les peuples Européens et pas seulement les plus riches ---

Ces deux pays arrivent en tête du hit parade des pays choisis pour l’exil fiscal. 
Ils ont des caractéristiques communes : un climat plutôt agréable, du soleil presque toute l’année, des moyens de transport, des infrastructures et des services de santé de qualité, les liaisons aériennes avec l’Europe du nord y sont nombreuses, courtes et pas trop chères, la main d’œuvre de qualité, ce qui met les services à la portée de tout le monde, et un immobilier dont les prix se sont effondrés avec la crise (plus de 50% de baisse en moyenne sur l'immobilier au Maroc et au Portugal). 
Ces deux pays offrent désormais une exonération quasi totale de l’impôt sur les revenus transférés dans le pays. Mais si l’exilé fiscal ne paie pas d’impôts, il peut conserver le bénéfice de la Sécurité sociale française.

Le fait nouveau depuis un an, c’est que ces contribuables modestes, qui ne sont en général pas soumis à l’ISF, sont touchés sévèrement par la hausse des impôts directs (IRPP, impôts locaux). Ils ont en moyenne 60 ans, et pour la plupart ils sont à la retraite. 
N’ayant plus d’enfants à charge, ils découvrent que l’impôt sur le revenu sans le bénéfice d’un quotient familial commence à peser lourd. Ces contribuables sont des Allemands, Hollandais, Suédois, Belges, Anglais. 
Depuis 2013, ils sont aussi Français. Ils sont aujourd’hui près de 50000 !

Depuis des décennies, et principalement depuis 1982, avec la création de l'ISF, un contribuable français pouvait commencer à réfléchir à une expatriation à partir de 20 millions de patrimoine. La plupart des héritiers de grandes familles (les Hermès, les Peugeot, les Fournier, les Mulliez, etc.), des chefs d’entreprise qui ont vendu leurs affaires, des champions sportifs (dans le tennis notamment) ou des vedettes du show-biz (Aznavour ou Delon) ont émigré à Genève, Bruxelles ou Londres. Il s’agissait pour eux d’échapper tout à la fois à l’impôt sur la fortune, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les successions… 
Il n'y a jamais rien eu d’illégal à tout cela.

Puis dans les 15 dernières années, le seuil à partir duquel il devenait intéressant de quitter la France était tombé aux alentours de 5 millions d’euros (le prix de cession d’un petit hypermarché de province ou d’un très bel appartement à Paris). 
Depuis 2012, les avocats spécialisés acceptent de traiter les dossiers à moins de 2 millions d’euros. Et ils ne manquent pas de clients. Si la météo à Londres, Bruxelles ou Genève paraît trop pluvieuse, on trouvera des villégiatures nouvelles et aussi clémentes fiscalement … Saint-Martin et Saint-Barthelemy aux Antilles, (sauf qu'on doit s’y ennuyer grave), Chypre (mais mieux vaut parler le russe), l’Ile Maurice (mais c’est un peu loin pour les enfants), Singapour et autres --- Le Portugal et le Maroc à 2 heures de Paris ont sû tirer les "marrons du feu" pour attirer tous ceux qui ne veulent pas être trop loin de leurs racines.

Ne ne parlerons pas de toutes "ces sunny places for shadow people", ces endroits au soleil qui ont été inventés pour recevoir les "gens de l’ombre" porteurs de capitaux pas toujours très clairs. Monaco, Antigua, Bahamas, Belize, Panama et bien d'autres … 
N’en parlons pas, parce que les nouveaux pauvres, eux, n’ont rien à cacher. 
Ils veulent seulement préserver de quoi vivre tranquille, jusqu’à la fin de leurs jours. 
Ils ont travaillé toute leur vie active comme commerçants, salariés, cadres moyens ou supérieurs, ou fonctionnaires. Ils n’ont eu ni bonus, ni stock-options. Ils n’ont touché qu'un salaire et ont à présent des retraites moyennes, jamais revalorisées depuis 5 ans et dont le pouvoir ne cesse de s'effriter d'autant plus vite que certains gouvernements (comme celui de France actuellement) font tout pour les "essorer" encore plus par des augmentations de taxes qui, à force, deviennent insupportables pour bon nombre. La France se vide toujours plus, et surtout depuis 2012, mais sans réactions de nos gouvernants malgré des recettes fiscales sur les revenus, toujours en baisse ---


Le ministre de l’Economie marocain explique : "Un couple de fonctionnaires français à la retraite qui touche 4 000 euros par mois, paiera en France 8 000 euros d’impôts directs (IRPP, CSG, Impôts locaux). Avec un capital de 120 000 euros, (le prix d’une chambre de bonne à Paris) alors qu'il trouvera très facilement un appartement de 3-4 pièces confortable à Agadir ou à Marrakech. Avec les économies d’impôts et de chauffage (2000 euros par an), il peut créer deux ou trois emplois de service à domicile, une femme de ménage et un chauffeur. Une vie de château !"
Son collègue du Portugal a mis en place des formules attrayantes depuis 2013 et tient le même raisonnement pour convaincre les Européens du nord à venir s’installer au Portugal, à Lisbonne, Porto, ou au Sud en Algarve. Là c'est une exonération totale d'impôt sur le revenu des retraités du privé (mais pas les fonctionnaires) et un impôt plafonné à 20% pour les actifs de certaines professions recherchées au Portugal (ça c'est de l'immigration bien choisie--- LoL) Mais fiscalement c'est aussi pas d'ISF, pas de droits de succession, des taxes locales immobilières environ 5 fois plus faibles et des charges salariales à 24,75% … et du coup ils débarquent par charter entier ou par Easyjet, Volorea, Transavia, TAP et autres. 
Et pour ça, personne n’oblige personne à acheter un immobilier résidentiel. On peut très bien acquérir la résidence fiscale (RNH au Portugal) en louant un appartement.

Ce phénomène de migration des seniors de l’Europe du nord vers l’Europe du sud est incontournable. Il existe aussi en Amérique du nord : On quitte New-York et Toronto dès qu'on en a les moyens (en argent et en temps) pour s’installer en Floride qui attire les gens du nord avec le soleil et une fiscalité light.
Aux USA, ces mouvements de population n’émeuvent personne parce que tout cela est coordonné. Les institutions fédérales américaines régulent, surveillent et coordonnent les transferts de richesses qui accompagnent les déplacements de la population. Le gouvernement de Washington compense.

En Europe, où il n’y a pas de coordination fédérale, ces transferts de population génèrent des déséquilibres nouveaux. Le nord perd ses activités et son épargne. 
Les Européens n’aiment pas l’Europe, dit-on, et les gouvernements ne font rien qui pourraient les retenir, et depuis 1993 avec le traité de Maastricht, les populations ont parfaitement compris les bénéfices qu’elles pouvaient tirer de la libre circulation et de la monnaie unique. Le problème c’est que cette Europe-là s’est faite sans aucune coordination politique. En facilitant les transferts de population et de richesses, on n’a rien fait pour amortir les transferts de pauvreté et les sources de déséquilibres.

Les populations se déplacent. Les unes descendent chercher du pouvoir d’achat et du soleil. D’autres montent vers le nord pour trouver du travail qui disparaît faute de marché. La seule réponse politique que les politiques sont aujourd'hui capables de donner c’est de céder au protectionnisme et au repliement national. C’est-à-dire tout le contraire de ce que veulent les consommateurs, les épargnants, les investisseurs.

Sources : http://www.atlantico.fr/decryptage/paradis-fiscaux-pour-nouveaux-pauvres-occident-jean-marc-sylvestre-887595.html#tjGYaAWXtHhjQ7Ko.99

jeudi 8 février 2018

Vers la fin de l'heure d'été et l'heure d'hiver ?

Les députés du Parlement européen doivent voter aujourd’hui, à midi, une résolution pour le maintien ou non du changement d’heure au sein des pays membres.
Un vote négatif pourrait changer la vie de près de 510 millions d'européens, et notamment des 67 millions de français. Il a été insufflé par des initiatives et des pétitions citoyennes qui évoquent les préoccupations en termes de santé.
Le changement d'heure a été mis en place en France, en 1976 au début du quinquennat de Valéry Giscard-d'Estaing. Il était destiné à réaliser des économies d'énergie en passant à l'horaire d'été au début du printemps avant de basculer en horaire d'hiver le dernier dimanche d'octobre, en reculant d'une heure nos montres. 
Si la mesure est validée, elle ne sera pas effective dans l'immédiat. C'est à la Commission européenne que reviendra la charge de convaincre les 28 états membres d'appliquer cette résolution.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/02/08/97001-20180208FILWWW00050-vers-la-fin-du-changement-d-heure.php

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a calculé les gains en termes de consommation d'énergie provoqués par le passage à l'heure d'hiver.
Le débat n'est pas nouveau mais à l'heure de la transition énergétique, il prend un relief tout particulier: le changement d'heure, qui se déroule dimanche pour le passage à l'heure d'hiver, débouche-t-il réellement sur des économies d'énergie? L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) s'est penché sur le sujet et ses travaux, même s'ils n'ont pas fait l'objet d'une publication récente, font autorité. A la fin des années 2000, l'organisme avait calculé que les gains en termes d'économies d'énergie étaient de 440 gigawattheures (GWh), des gains qui sont tombés à 351 GWh ces dernières années, soit 0,07% de la consommation d'électricité totale. Pourquoi ce repli? «Ceci est lié à l'amélioration continue de la performance des systèmes d'éclairage et à l'ambition croissante des politiques énergétiques», répond l'Ademe. Rappelons au passage que la philosophie opérationnelle du changement d'heure est bien établi: il s'agit de faire coïncider au mieux les heures d'activité avec les heures d'ensoleillement en limitant le recours à l'éclairage artificiel. Ce processus a été instauré en France en 1976, avant une harmonisation à l'échelle européenne en 1998.

Optimisation de l'éclairage public

En marge des gains de consommation d'énergie, l'Ademe s'est penché aussi sur l'empreinte environnementale du changement d'heure. «L'éclairage faisant appel à des moyens de production électrique en partie carbonés, ces économies représentent un gain de l'ordre de 50 000 tonnes de C02», a calculé l'Agence. Celle-ci a planché enfin sur «un exercice exploratoire à 2030», dans le but de calculer les économies d'énergie à plus long terme. Les conclusions de ces perspectives s'inscrivent dans le sillage de la tendance observé ces dernières années: «Du fait de la performance accrue des systèmes d'éclairage, les économies sont estimées à 258 GWh.» D'une manière générale, un très grand nombre de villes en France travaillent actuellement sur l'optimisation de leur éclairage public, avec des systèmes de plus en plus sophistiqués. Ces efforts rentrent dans le cadre du développement des smart-grids, les fameux réseaux intelligents.