jeudi 18 mars 2021

Découvrez la goélette portugaise Santa Maria Manuela

Le Santa Maria Manuela est une goélette à quatre-mâts qui sert de navire-école à l’État du Portugal. Avec le Creoula, il est un des survivants de la flotte morutière portugaise. 

4 mâts, 67 m x 10 m, 1100 m² de voiles.


Construit en 1937 par la Companhia União Fabril de Lisbonne, il est lancé comme navire de pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve au Canada. Il est utilisé jusqu'en 1963 par la Société de pêche de Viana do Castelo. Après avoir subi une rénovation en vue de l'adapter aux innovations technologiques de la pêche à la morue, il continue à naviguer pour la société de pêche Ribau de Aveiro.



C’est la « Faina maior », la grande pêche, réalisée par quatre voiliers, sister-ships, c’est-à-dire des voiliers identiques. Ils formaient alors « la flotte blanche », nommée ainsi en raison des voilures blanches triangulaires caractéristiques de ces voiliers. Ces goélettes étaient longues et profondes : l’objectif était de remplir à ras-bord la soute de morue.

Considéré comme obsolète en 1993, il est voué à la destruction. Sa coque est préservée et rachetée en 1994 par un groupe d'institutions publiques qui crée la Fondation Santa Maria Manuela pour rétablir l'ancien métier de pêche à la morue. En 2007, ne pouvant atteindre leur objectif, la fondation revend la coque à la société Pascoal & Filhos, S.A.




Une première phase de restauration pour la coque est effectuée au chantier naval Navalria de Gafanha da Nazaré. Une seconde phase, dans le chantier naval Factoria Naval Marin en Galice, est entreprise pour tous les autres équipements. En mai 2010 il revient au port d’Aveiro. Le bâtiment est, depuis, utilisé pour du tourisme culturel.






Une sortie en mer journalière ou une croisière à bord du Santa Maria Manuela vous tentent ? 




Le Santa Maria Manuela propose des voyages à thèmes : plongée sous marine au Cap-Vert, découverte de Funchal la capitale de l’île de Madère, ou encore, la pêche à la morue, exactement comme elle se pratiquait il y a un siècle.
Les croisières proposées respectent une philosophie bien particulière : les voyages se font à la voile, sauf pour les manœuvres en port, au moteur. C’est l’occasion de prêter main forte à l’équipage. Apprendre à barrer, à hisser les voiles, à faire des nœuds marins et bien d’autres choses encore. Aucune obligation de travail pour les clients, mais les coups de main sont très appréciés.

Sources : http://www.xn--lisbonne-affinits-qtb.com/voilier-santa-maria-manuela-croisieres/;  https://www.santamariamanuela.pt/pt

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